Ces dispositifs d’affichage de la vitesse se sont multipliés ces dernières années aux abords des villes et dans les zones sensibles à vitesse réglementée. Un radar pédagogique est un excellent moyen de sensibiliser les automobilistes à la vitesse de leur véhicule, sans aucune sanction. Intéressons-nous de plus près aux mécanismes et réflexes auxquels ces radars font appel chez l’automobiliste, et regardons les chiffres de leur efficacité en matière de sécurité routière.
Quels sont les principes de fonctionnement des radars pédagogiques ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces dispositifs de prévention de sécurité routière portent bien leur nom : “radar”, parce qu’ils mesurent et communiquent instantanément leur vitesse aux véhicules qui passent à leurs abords. Et “pédagogique” car ils ont une vocation purement préventive, c’est-à-dire que même si le radar mesure une vitesse supérieure à la limitation de vitesse de la portion de route concernée, le conducteur n’est pas pénalisé.
Le principe est simple : dès que l’appareil détecte un mouvement, il en mesure la vitesse grâce à l’effet Doppler et le chiffre correspondant en kilomètres/heure est alors affiché par un système de LED sur le panneau clignotant. Le conducteur est ainsi sensibilisé à la vitesse de son véhicule, et la réduit par réflexe si elle est supérieure à la vitesse maximale autorisée.
Quels sont les effets constatés sur la vitesse des usagers ?
Plusieurs études et expérimentations ont permis de mettre à jour que la présence de ces panneaux permettait de faire baisser la part des infractionnistes à 4 à 30%, et de réduire la vitesse de 4 à 12%. Quand on sait que le risque de mortalité pour un piéton en cas de collision avec une voiture chute de 80% si la voiture roule à 50 km/h à 10% si ce même véhicule roule à 30 km/h, on comprend que les radars pédagogiques , que les municipalités peuvent se procurer sur les sites tels que DMC Direct, sont d’utilité publique.