Pour répondre aux besoins de la population, les industries ont fini par surexploiter une importante quantité de ressources (naturelles ou non renouvelables). Aliments, eaux, matériaux, minerais et combustibles, les ressources exploitées ont presque doublé depuis 1980. Chaque année, il est estimé qu’environ 60 milliards de tonnes de ressources sont consommées.
Les causes de la surexploitation industrielle
Il existe de nombreux facteurs qui provoquent la surexploitation des ressources par les firmes mondiales. Le plus marquant s’avère être la croissance démographique. Depuis 1970, la population mondiale est passée de 3,7 à 7,6 milliards. Il a été aussi établi que la consommation individuelle de matériaux a connu une hausse de 15 % depuis 1980. La surexploitation s’explique également par la forte consommation d’hydrocarbures et de produits agroalimentaires. Elle est également causée par l’incompatibilité des modes de production avec la gestion durable des stocks.
Des ressources qui s’appauvrissent
Actuellement, les ressources naturelles deviennent de plus en plus rares. En ce qui concerne la filière de la pêche par exemple, la morue connaît le phénomène de surpêche dans les Grands Bancs de Terre-Neuve au Canada. Selon les estimations, la pêche de morue a augmenté de 810 000 tonnes en 1968 à 150 000 tonnes en 1977. Face à cette situation, il a été nécessaire d’imposer le système « moratoire » qui aidait la population de morue à se reconstruire. Un autre exemple sur la pression des ressources en Europe est également l’effondrement des populations d’Anguille de 90 % dans les années 80.
Impact environnemental
La plus grande conséquence de la surexploitation industrielle des ressources non durables n’est autre que la destruction des habitats naturels. Le paysage mondial commence en effet à se détériorer et à perdre sa beauté à cause du développement du secteur agricole. Les statistiques indiquent que la production agricole a quadruplé depuis 1970. Cette expansion a également provoqué la perte d’une importante surface forestière. Il y a aussi l’extraction et la consommation des énergies fossiles qui accélèrent le processus de changement climatique.