L'Agence française des fréquences a validé la mise à jour proposée par Apple pour réduire la puissance d'émission de l'iPhone 12, dont la vente avait été suspendue. Les détails dans notre article.
Une suspension annoncée
Le 13 septembre dernier, alors qu'Apple dévoilait son tout nouvel iPhone 15, une annonce surprenante avait été faite en France. L'Agence française des fréquences (ANFR) et le ministre du Numérique, Jean-Noël Barrot, avaient décidé de suspendre la vente de l'iPhone 12, qui avait été lancé en 2020 et était déjà en fin de cycle de vie, sauf pour les ventes de seconde main. Cette décision avait été prise en raison de préoccupations concernant les niveaux d'exposition aux ondes radiofréquences émises par l'iPhone 12.
Une mise à jour logicielle pour lever la suspension
Cette mise à jour a été validée par des tests qui montrent que l'appareil respecte désormais les normes en vigueur en matière d'émission d'ondes radio. Plus précisément, la valeur du DAS "membre", qui était précédemment de 5,74 Watts par kilogramme, a été réduite à 3,94 W/kg, ce qui est en dessous de la limite légale de 4 W/kg. Cette valeur correspond à l'énergie absorbée par le corps humain lorsque le téléphone est tenu en main. Selon l'ANFR, il incombe maintenant à Apple de déployer cette mise à jour logicielle auprès de tous les utilisateurs d'iPhone 12. Une fois cela fait, la suspension de la vente de l'appareil pourra être levée.
Une première dans l’histoire d’Apple
Il convient de noter que c'était la première fois qu'Apple était confronté à une telle suspension de vente en France. Cette décision avait été annoncée lors de la présentation de l'iPhone 15 en septembre dernier. L'ANFR a pour mission de surveiller les niveaux d'émission d'ondes radio des appareils électroniques. Elle a régulièrement abaissé la puissance d'émission des smartphones, mais c'était une première pour Apple. Le groupe américain avait initialement contesté les mesures de l'ANFR, mais avait finalement accepté de préparer une mise à jour pour se conformer aux exigences de l'agence française. À ce jour, pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il n'y a pas de preuve que s’exposer à des champs électromagnétiques de faible intensité soit nuisible pour le corps humain.