11 décembre 2017

Le choix d’un piège à phéromones pour protéger votre jardin bio des nuisibles

Chemin-Buisson

Les insectes ravageurs minent la récolte du potager et ruinent l’esthétique de votre jardin, planté d’arbres fruitiers et de palmiers. Malheureusement, une fois le plant infesté, les dégâts sont immédiats. La prévention reste la seule alliée du jardinier passionné. Les traitements chimiques donnent des résultats mais ont un impact radical sur l’environnement et son microcosme, alors que des remèdes bio existent. En fait, les larves pondues par les insectes adultes constituent le principal fléau du jardin. Il suffit donc d’intervenir en amont de la ponte pour éviter le pire. Zoom sur le piège à phéromone.

Le piège à phéromones, une solution naturelle pour éviter toute invasion

Le piège à phéromone permet de capturer les mâles reproducteurs. Une hormone de synthèse proche de celle de la femelle papillon suffit au leurre : la capsule de phéromones les attire dans le piège. La procréation suspendue en plein vol, vous ne trouverez pas de chenilles affamées dans votre potager. Vous profiterez pleinement de vos poireaux sans galeries de teignes et de vos tomates sans mineuses. Le piège fonctionne également pour la mouche et vous épargne les méfaits du ver de la carotte. Ce type d’appât sexuel permet de protéger les arbustes de la pyrale du buis, les pins de la chenille processionnaire et les palmiers du charançon rouge : leurs larves prédatrices entraînent la mort de la plantation et font d’ailleurs l’objet d’une lutte obligatoire.

Le piège à phéromones, un bon indicateur de la santé de votre jardin

Certains nuisibles restent difficiles à détecter à l’œil nu. Lorsque vous remarquez leur présence, le mal est fait. Soit le plant ne survit pas, soit la récolte est perdue. Vous avez donc intérêt à poser des pièges à phéromones, même si vous ne constatez aucun signe de leur présence. Vous éviterez ainsi que les chenilles ou les vers attaquent les fruits de votre culture ou le cœur des végétaux. Ce petit montage suspendu ou posé à même le sol vous donne la possibilité de détecter les insectes ravageurs mais, aussi, d’évaluer leur quantité. Vous pourrez envisager une solution adaptée en fonction du degré d’infestation. Ce protocole permet de respecter les directives nationales contre le charançon rouge du palmier et la pyrale du buis sans pulvérisation aveugle de produits nocifs. Vous veillez sur votre jardin de façon naturelle.

Choisir un piège à phéromones adapté à la situation

Il existe un piège à phéromone universel pour évaluer la population des ravageurs potentiels. Une fois le diagnostic établi, il est préférable d’opter pour un piège spécifique à l’espèce nuisible. Le piège à charançon rouge du palmier est particulièrement adapté à sa morphologie et à son appétence naturelle : des compartiments servent d’appâts alimentaires en plus des capsules de phéromones et empêchent l’insecte de sortir. Contre la pyrale du buis, un piège en forme d’entonnoir à remplir d’eau convient mieux à son éradication. La chenille processionnaire se coince dans le filet accroché au piège et les mouches se retrouvent prises au piège dans la glue. En cas d’infestation majeure, vous devrez multiplier les pièges à phéromones ou opter pour un modèle de grande capacité.

Le piège à phéromone joue un rôle important dans la lutte biologique contre les nuisibles. Le succès dépend essentiellement du choix du modèle.

linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram